Concernant nos vacances de ce printemps 2009, parcourant différents récits de voyages d' internautes, nous avons rapidement envisagé
le désert des Bardenas Réales, une curiosité géologique située dans la région de Navarre (Espagne) . Destination aisément conciliable avec
la Sierra de Guara ou l' Andorre , où nous pourrions nous adonner à notre passion pour la Via Ferrata .
Nous vous convions à nous suivre vers ces différentes destinations depuis Perpignan jusqu' au désert des Bardénas Réales ...
Un périple long de quelques 2 761 km tout de même !
Sur cette carte figure l' emplacement exact de chacune de nos étapes nocturnes. Elles sont différemment symbolisées, selon le type de stationnement pratiqué : zones de camping, parkings, aires CC
ou bivouacs .
Un clic sur le repère ouvre une fenêtre sur laquelle figurent des images,
le nom de la ville et le lien renvoyant à la page du récit relative à l' étape .
Pour une meilleure visualisation, vous pouvez utiliser l' option "Earth" .
Lien vers la carte "Les nuits de nos récits" .
Le départ de ce périple avait été donné vers 10 heures .
Les 500 premiers km jusqu' à Perpignan ont étés avalés sur l' ennuyeuse, onéreuse (60 euros de péage !) mais ô combien rapide autoroute . Nous disposions ainsi d' encore un peu de temps pour débuter dès aujourd' hui le programme des visites . La première de celle-ci aurait pour cadre les "Orgues" d' Ille-sur-Têt : des "cheminées de fées" composées de roches sédimentaires s' alignant jusqu' à former un amphithéâtre naturel .
Ce village perché et fortifié est considéré comme l' un des plus beaux de France . Nous y faisions une agréable promenade au hasard de ses vieilles ruelles débouchant sur de beaux points de vue sur la vallée et le Mont Canigou . Nous ne verrions personnellement pas ce dernier, car
l' horizon était obstrué par d' inquiétants nuages gris accrochant les reliefs . Nous y observions une étonnante végétation méditerranéenne
telle des figuiers, des lauriers roses, des amandiers, des oliviers, des cactus ...
La commune de Mosset voisine, bénéficie également de l' appellation "Plus beau village de France" .
Nous nous y rendions, mais nous y étions déçus ... Nous n' en capturions d' ailleurs, pas la moindre image .
Nous nous rendions à Rigarda , chez Philippe , un particulier (bavard !) offrant,
sur ses terres, accueil aux CC de passage .
Notre batterie auxiliaire semblait avoir rendu l' âme . Plus de lumière, plus de chauffage,
juste un peu d' énergie pour alimenter la pompe à eau . Nous ferions avec jusqu' à la
fin de ces vacances malgré les fraîches températures nocturnes . Il y a peu, nous n' avions
même pas d' eau (sur le précédent fourgon) !!! Ce n' était pas cet ennui mécanique qui
interromprait le circuit que nous avions envisagé .
Au réveil, nous bénéficiions d' une superbe vue sur le Canigou , dissimulé la veille .
Merveilleuse petite cité médiévale. Site préservé avec son lot de remparts, redoutes, pavés et vieilles bâtisses . Très agréable découverte .
Au bord d' un précipice, cette abbaye constitue un nid d' aigle totalement isolé dans la montagne . Aucune route n' y donne accès, une
redoutable rampe exclusivement piétonne y mène . Nous avions prévu effectuer ce trajet en 30 min. Nous en mettions 40, ratant de très
peu la visite programmée à 12h30 ! Tant pis, nous n' attendions pas la suivante programmée à 14h, nous profitions juste de quelques instants
de sérénité passés à près de 1 100 m d' altitude .
A Casteil, quelques places sont réservées aux stationnement des CC . Un parking où il doit être bien agréable de passer la nuit .
Une route nous permettant d' admirer de jolis paysages de montagne, nous conduisait jusqu' à Mont-Louis .
Nous suivions alors au plus près, le tracé du "train jaune", reliant Villefranche de Conflent à La Tour de Carol .
A 1 580 m d' altitude, Mont-Louis est la plus haute ville-forte de France . Nous la jugions beaucoup moins bien préservée et possédant
beaucoup moins de charme que Conflent !
Nous empruntions une belle route de montagne, via Font-Romeu . Nous marquions une courte étape à Dorres, un pittoresque
petit village de montagne .
Nous entamions la longue montée vers Andorre transitant par le somptueux Col de Puymorens . Nous y croisions le long bouchon
formé des voitures de retour de Pas de la Case, chargées à n' en pas douter de cartouches de cigarettes (1,60 euros le paquet !),
de bouteilles de parfum, d' alcool (7,80 euros le litre de Ricard !), le réservoir rempli (0,75 euros le litre de GO) ...
Dans les limites légales bien sûr !
Il demeurait une hauteur de neige encore impressionnante au Port d' Envalira (col culminant à 2 408 m) .
Nous avions désormais rejoint la Principauté d' Andorre !
Nous stationnerons pour la nuit sur le parking très tranquille des pistes de ski de la station de Grau Roig .
On recense en Andorre, une douzaine de Via Ferrata . Souvent en altitude, beaucoup d' entre elles n' étaient pas encore accessibles en raison
d' un enneigement encore trop important . La commune de Canillo offrait quatre parcours distincts qu' il était tout à fait possible d' envisager . Nous nous lancions, Barbara et moi, sur un premier tracé : celui de Racons, histoire de jauger la difficulté des parcours andorrans avant que nous n' y engagions nos filles . Nous enchaînions par celle du Canal de Grau .
Le récit complet de ces deux parcours figure ICI . Cela suffisait bien pour aujourd' hui : fatigués, nous n' entreprenions pas le troisième tracé
que nous avions éventuellement prévu faire .
Nous nous lancions désormais dans une séance de shopping dans les très nombreux
magasins s' alignant le long des artères d' Andorre la Vieille et d' Escaldes-Engordany,
des villes siamoises .
Ces villes n' étaient pas belles ... Il n' y a rien à voir, si ce ne sont ces magasins !
Nous nous étions mis à la recherche d' un lieu paisible où passer la nuit .
Nous le trouvions après avoir grimpé la route menant à la Via Ferrata que nous avions prévu faire
le lendemain . Il s' agissait d' un parking, lieu de départ de nombreuses randonnées, tout au bout
d' une route en impasse, proche du joli lac d' Engolasters .
Nous y faisions une jolie balade alors que le soleil commençait à décliner ...
Il avait plu une bonne partie de la nuit . Il pleuvait encore ce matin .
Nous devions effectuer en famille, la Via Ferrata du Roc d' Esquers ... C' était fortement compromis pour aujourd' hui !
Nous envisagions parcourir quatre à cinq Via en Andorre, nous n' en enchaînions que deux (celles effectuées la veille) .
Nous quittions donc l' Andorre sous la pluie après que nous ayons fait quelques courses dans un des supermarchés proche
de la frontière espagnole ainsi qu' un plein de gasoil (aux prix particulièrement attractifs) .
Nous entrions en Espagne . Il pleuvait toujours ! Nous roulions sur de sinueuses routes offrant tour à tour de jolis paysages de montagne,
de vastes vallées verdoyantes, de profondes gorges encaissées ... La lumière manquait cruellement pour que nous puissions prendre de
belles photos . Pire, la neige formait un écran entre les paysages et mon objectif, dès lors que nous atteignons les 1 200 m d' altitude .
Il avait beaucoup plu aujourd' hui, et notre compteur avait comptabilisé beaucoup de kilomètres ... La journée avait un peu été gâchée ! Heureusement, la découverte d' Ainsa, pour laquelle nous éprouvions un gros coup de cœur, la sauvait en partie .
Nous y faisions effectivement, une très belle étape ! Elle était un bien bel exemple d' urbanisme médiéval . Nous y appréciions particulièrement son homogénéité architectural et ses monuments qui nous transportaient au cœur du Moyen âge .
Avec des portiques des deux côtés et sa superbe église Santa Maria, sa Place Mayor est réellement admirable .
Un parking, proche du Castillo (la citadelle) nous accueillait pour la nuit . Tranquille et disposant de plus de 1 700 places,
il constitue un lieu de bivouac privilégié .
En toute fin d' après-midi, il avait enfin cessé de pleuvoir ! Une belle lumière illuminait alors la Pena Montanesca et son
Pican d' O Libro culminant à 2 295 m que nous pouvions observer depuis le parking .
Ce stationnement proche de la charmante petite cité médiévale, nous en permettait une visite nocturne .
Notre réveil avait été enfin ensoleillé ce matin .
Nous reprenions notre route en longeant le beau Rio Ara .
Puisque le beau temps était aujourd' hui au rendez-vous, nous
pouvions raisonnablement envisager parcourir une Via Ferrata .
Cette Via Ferrata se situe sur la commune de Broto . Il s' agit d' une superbe Via ayant pour décors, un cadre magnifique .
Elle longe puis domine la cascade de Sorrosal . Par endroits, nos pieds en effleuraient la surface de ses eaux .
Le récit complet de ce fabuleux parcours figure ICI .
A 13 h, tout était fermé à Jaca . La ville semblait avoir plongé dans une profonde léthargie . Nous ne lui trouvions que peu d' intérêt,
et déplorions son manque d' homogénéité . L' accès à sa citadelle était onéreuse (10€ par personne !) . Les visites ne reprenant
qu' à 17 h, nous ne l' effectuions pas et reprenions la route .
Nous empruntions une étroite et magnifique route sinueuse passant par le col d' Oroel .
Nous y obsevions de superbes panoramas .
Attention, il existe en réalité deux monastères : le moderne et le vieux . Parvenus sur le site du "moderne", nous nous étonnions de sa configuration par rapport à celle décrite par les guides . Dans ses environs proches, nous cherchions désespérément à en atteindre à pied,
le vieux . Il se situait en fait, deux km en contrebas ; nous le découvrions un peu par hasard, après avoir repris la route . Le moderne ne présentait pas d' autre intérêt qu' un agréable parking ombragé sous les pins, où il devait être bien agréable de passer la nuit .
Voici donc " Le Viejo ", celui qu' initialement nous cherchions . Protégé des regards, il a été bâti sous un énorme rocher .
Bijou du roman aragonais, ce monument (déclaré Monument Naturel) est à l' origine de beaucoup de légendes, à laquelle,
celle du Saint-Graal est notamment associé .
Nous devions prioritairement trouver un espace où effectuer nos services liés à l' utilisation
de notre fourgon (vidanges et plein d' eau) . Ainsi nous avait-il semblé que passer une nuit au
camping serait la meilleure des choses (à notre connaissance, il n' existait effectivement aucune
aire de services dans cette région d' Espagne) .
Nous en trouvions un ouvert, proche de la route et donnant accès à un joli lac .
Ce camping n' était cependant pas équipé de structures spécifiques liés à de tels services .
Nous vidangions donc nos WC dans les toilettes du camping, et concernant la vidange
des eaux grises, nous l' effectuions au seau, nécessitant de s' allonger à de nombreuses
reprises sous le fourgon .
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