Cet itinéraire se situe en Italie, dans la vallée de la Susa . Se rendre au village de Sant Ambrogio .
A la sortie du village, en direction de Susa, plusieurs petits parkings desservent la piste cyclable et piétonne donnant accès au départ de la Via .
Effectuée le 30 Octobre 2010 .
Participants : Barbara et Jean-Fi .
Sur la photo ci-dessous, on y découvre notre fourgon et le départ e la piste cyclable .
Lien vers la carte de "Nos Via Ferrata" .
Nous avons un peu cherché le départ du parcours .
Pour repérer au mieux la piste à emprunter, j' ajoute
encore ces quelques images .
Cet étonnant parcours a pour cadre le flanc Nord du
Mont Pirchiriano (962 m), au sommet duquel se trouve
l' abbaye de la Sacra di San Michele, le symbole du Piémont,
et l' un des plus importants monuments historiques d' Italie .
- Hauteur : 600 m
- Approche : 5 min ; Parcours : 2h20 ; Retour : 50 min .
- Altitude maxi : 950 m ; Exposition au soleil : Nord .
- 1 pont népalais ; 2 échappatoires .
- Niveau évalué : Assez Difficile + .
- Bivouac : plutôt non ; lui préférer l' aire CC d' Avigliana,
située à 5 km, ou celle de Chianocco (Figure sur la carte
"Les nuits de nos récits"), plus éloignée mais plus sympa
et disposant d' une Via Ferrata : "Orrido di Chianocco" .
Des bivouacs "nature" dans les montagnes avoisinantes
doivent également être possibles .
L' approche s' effectue donc donc en empruntant une piste cyclable et piétonne longeant
le flanc Nord du Mont Pirchiriano où trône l' abbaye Sacra di San Michele .
Durant cette approche, irrésistiblement, le regard est attiré par l' abbaye,
et ces impressionnants 600 m de dénivelé qu' ils nous restaient à gravir .
Sous la flèche, deux jeunes ferratistes italiens que nous ne tarderons pas à rattraper .
Poursuivre la piste jusqu' à atteindre les panneaux d' informations et de recommandations sur le parcours ...
Le départ se situe juste derrière ceux-ci .
L' arrivée ... c' était tout là-haut !
Dans les premiers mètres, la roche est recouverte de graffitis témoignant du passage de certains, de déclarations d' amour
enflammées pour d' autres ...
On débute l' ascension par le franchissement d' un premier long éperon rocheux (souvenez-vous, celui figurant sous la flèche !) .
L' équipement présent sur cette première partie n' est constitué que de la seule ligne de vie, aucune autre prise pour les mains et
les pieds que celles naturelles du rocher . Très rapidement, sans vraiment qu' il n' y paraisse, nous nous élevions ...
Une première terrasse herbeuse achève cette première partie d' itinéraire .
Bien plus loin, les premiers échelons font leur apparition . Ils permettent le franchissement d' un relief plus accidenté et plus vertical .
... Mais aussi quelques zones légèrement déversantes !
Une accueillante, large et confortable plate-forme invite à passer un moment de repos si le besoin s' en faisait sentir,
tout en bénéficiant du superbe panorama embrassant la vallée de la Susa .
Elle est également propice aux éventuels dépassements ... C' est ici que nous rejoignions et dépassions les deux ferratistes
nous précédant jusqu' alors .
Au cours du franchissement d' un ressaut, on entrevoit l' abbaye, beaucoup plus proche à présent !
Notre progression était placée sous surveillance ... Ce chamois nous observera évoluer, pendant de longues minutes .
Au niveau du "Pian Cestlet", on parvient à un premièr échappatoire regagnant sur la gauche, le village et la vallée .
A droite, la Ferrata se poursuit le long d' un sentier s' enfonçant sous les arbres, dans une grande traversée horizontale, parfois câblée .
Depuis le chemin, quelques trouées à travers les arbres, permettaient d' admirer une fois encore la vallée et observer l' évolution
des ferratistes dépassés quelques temps auparavant .
Dans la partie la plus occidentale du parcours, on retrouve alors le rocher .
Sur l' ensemble de l' itinéraire, on ne rencontre pas particulièrement de grosses difficultés techniques . Il n' est cependant pas à sous estimer,
en raison principalement de sa longueur, mais aussi de certains passages pouvant se révéler délicats en l' absence d' échelons pour favoriser leur franchissement .
Certains passages sont plus caractéristiques : faille naturelle, dièdre ... D' une manière générale, on évolue dans une ambiance plus aérienne dans cette seconde partie, sans ne jamais vraiment se révéler très impressionnante toutefois .
Ces confortables terrasses, nombreuses sur l' ensemble du tracé, entrecoupant les passages verticaux, sont vraiment appréciables .
Peu avant la seconde échappatoire, un court pont népalais facultatif et bien
arrimé relie deux pitons rocheux . On pourra lui préférer, le long d' un passage
câblé aisé, la descente du premier et la remontée du second .
Au niveau du "Saut du Cin", on atteint un petit plateau boisé, où pour la seconde fois,
un échappatoire permet de quitter là, l' itinéraire .
Ce serait cependant dommage : l' arrivée sur le site atypique de l' Abbaye
est cependant proche !
Après le franchissement de quelques ressauts, le parcours se termine quasiment contre le mur de l' Abbaye . Il faut alors contourner
celle-ci par la droite . Un étroit sentier, relativement périlleux, tour à tour montant ou descendant en longe les fondations ...
Il y subsiste quelques zones câblées et même quelques échelons permettant de franchir les passages les plus délicats .
On rejoint ensuite la route goudronnée menant à l' entrée de la Sacra .
Pour envisager sa visite, on peut tout à fait y venir en voiture . Mais y parvenir en ayant braver les parois abruptes du Mont Pirchiriano,
c' est tellement plus original, valorisant, sportif et ludique !
Il s' agit d' une abbaye bénédictine fondée autour de l' an 1 000 . Le site, impressionnant, marquait l' entrée de la vallée de la Susa
comme une sentinelle chrétienne . C' est un ensemble massif et austère posé à même le rocher, ayant subi de nombreuses
réfections et modifications à travers les siècles .
Nos regards se tournaient vers la vallée qu' il nous fallait désormais envisager rejoindre .
Nous empruntions le typique ancien chemin des muletiers, signalé depuis la sortie de la Sacra .
Depuis le hameau de Saint-Pierre que l' on rejoint rapidement, et sous un autre angle, on peut observer une fois encore l' imposante Abbaye .
Le sentier de descente est raide et long . Les pierres le couvrant, polies par les nombreux passages au fil du temps étaient rendues
plus glissantes encore par la présence des feuilles mortes .
Le sentier débouche dans le haut du village de Sant Ambrogio . Dès lors, le retour au parking est aisé et rapide .
Nous avions fait une superbe balade sportive et culturelle ...
Elle est à envisager sur une journée complète .
Sommaire des récits des Via Ferrata parcourues :
* Départements français 05,06,07,12,15,25,26,30,33 & 34 ; 38,42,43,48,66,73,74 & 88
* A l' étranger