Département de la Lozère (48) .
Elle se situe à Castanet, sur les rives du lac de Villefort .
Depuis Villefort, emprunter la D 901 en direction de Mende jusqu' à atteindre Castanet . A la sortie du village, prendre la route à gauche,
elle traverse la rivière "Altier" et longe la rive droite du lac .
Suivre alors la signalétique "Via Ferrata", menant jusqu' à une épingle
où l' on découvre le panneau informatif et caractéristique ... y stationner .
Effectuée le 09 Avril 2012 (retour en Octobre 2014).
Participants : Justine, Barbara et Jean-Fi .
- Hauteur : 120 m ; Longueur : 1 100 m.
- Approche : 15 min ; Parcours : 1 h 30 min pour le difficile, 45 min pour le "Facile" ; Retour : 15 min .
- Altitude maxi : 720 m ; Exposition au soleil : Nord-Est ; Ouest .
- 1 passerelle , 1 tyrolienne, 2 ponts népalais, 4 ponts de singe, 3 échappatoires .
- Niveau évalué : le tracé jaune est repéré "Facile" parce qu' il est le plus aisé des deux . Ce "Facile" ne correspond absolument pas
à la côte généralement utilisée en France pour évaluer le degré de difficulté des VF . Il serait assez dangereux de s' y engager
notamment avec des débutants ou de jeunes enfants non "débrouillés" . Perso, nous lui attribuerions volontiers un Assez Difficile +,
voire un Difficile, compte tenu du caractère plutôt très aérien de certains passages, des ponts de singe et ponts népalais et de
quelques passages un peu athlétiques .
Le tracé rouge quant à lui mérite bien une côte Très Difficile -, justifiéepar un long passage très soutenu qui ne manque pas de
mettre les bras à contribution .
- Renseignements : Office de Tourisme, tél : 04.66.46.87.30
- Possibilité de location de matériel : Base Nautique du lac de Villefort, tél : 04.66.46.83.39 qui peut par ailleurs vous déposer
au pied de la Via en bateau ; Guinguette du Bout du Lac, tél : 06.75.19.25.01 .
Depuis le panneau informatif suivre le sentier correctement balisé . Son tracé s' effectue en sous-bois jusqu' à rejoindre les bords du lac .
Il est parfois équipé d' un câble afin de sécuriser les passages les plus "périlleux" . Le pied de la Via ferrata est atteint au bout d' une
quinzaine de minutes d' une progression relativement aisée .
Dans un premier temps, la Via se développe verticalement, avec l' ascension aisée d' un premier mur d' une trentaine de mètres,
le long d' une paroi rocheuse granitique s' élevant au dessus du lac de Villefort . Cette partie d' itinéraire, commune aux deux parcours
(le "rouge" et le "jaune") ne présente pas de difficultés .
On atteint rapidement un premier pont népalais ; il permet de traverser
une première fois le "canyon" formé au dessus des eaux .
L' originalité de ce tracé est de franchir à plusieurs reprises cette même
"calanque", utilisant différents ateliers aériens tels passerelle, pont de singe,
pont népalais ou encore tyrolienne .
Aussi, levant les yeux, nous est-il possible de voir évoluer sur ces différents agrès,
les nombreux ferratistes (un groupe) nous précédant .
On ne s' est élevé que d' une trentaine de mètres ... Pourtant cette première traversée
effectuée sur ce premier pont népalais se révèle déjà très aérienne !
En sortie, on aborde une tranquille traversée horizontale . L' ensemble du parcours est très correctement équipé ; y sont judicieusement
placés de nombreux barreaux et échelons afin d' y faciliter la progression .
La vue sur le lac et les paysages alentours est assez extraordinaire ...
Le cadre dans lequel on y évolue fait également, et de toute évidence, l' originalité de cette belle Via Ferrata .
Le parcours se poursuit avec le franchissement d' un relativement long et aérien pont de singe ... Lors de notre passage, les câbles y étaient particulièrement bien tendus .
Alors que le parcours jaune se poursuit en traversée descendante jusqu' à presqu' atteindre le
niveau de l' eau, avant de remonter et revenir sur le "canyon", le parcours rouge s' élève quant
à lui le long d' un pilier vertical .
C' est ce dernier que nous avons choisi de suivre . Attention, ne vous y trompez pas, il fait appel
à de réelles capacités physiques, et nécessite obligatoirement une longe courte afin de pouvoir
au besoin s' y vacher .
L' ascension de ce seul pilier ne comporte pas de réelles difficultés .
Le franchissement du second pont de singe non plus ; quoi qu' il soit un peu plus aérien encore, puisqu' il surplombe précisément le premier, quelques minutes auparavant traversé ...
A la sortie de ce pont de singe, on aborde alors une longue traversée déversante ... C' est ici que les bras seront mis à rude épreuve,
et que l' utilisation d' une "vache" peut s' avérer nécessaire et salutaire pour parer à d' éventuelles défaillances !
Un "dièdre" permet de prendre un double appui de part et d' autre des parois qui le composent ... Il paraît opportun y reprendre
quelques forces si jamais elles venaient à manquer, car au-delà, l' athlétique traversée se prolonge . Elle est autant plus redoutable
qu' elle s' effectue dans une ambiance des plus gazeuse !
L' éprouvante traversée ne prend réellement fin qu' à la jonction avec le tracé jaune atteinte . La signalisation en place indique correctement
la direction à emprunter, et écarte le risque de s' engager à l' envers, sur l' un ou l' autre des deux itinéraires jaune ou rouge . Par ailleurs,
un "raccourci" permet de "shunter" la passerelle et le pont népalais rencontrés successivement en prolongation des parcours communs . Attention à ne pas utiliser ce raccourci en guise d' échappatoire, car il donne accès au parcours rouge (difficile), avec au moins un délicat surplomb à appréhender .
Il est bon de profiter de cette confortable vire pour se reposer et profiter de la vue magnifique sur les lieux bordant le lac ...
Effectivement, les difficultés précédemment rencontrées sont susceptibles à elles seules, de faire oublier la beauté des paysages
dans lesquels se déroule le cheminement le long de cette belle Via Ferrata .
Dans une ambiance de plus en plus aérienne, à mesure que l' on s' élève au dessus du "canyon", on franchit l' unique passerelle
rencontrée sur les différents parcours ...
En un rapide aller-et-retour, un (gazeux !) pont népalais ramène aussitôt de l' autre côté du canyon, juste précédemment quitté .
A moins que l' on ne préfère emprunter un échappatoire précédant ce pont et permettant de rejoindre le sentier de retour ?!
A l' extrémité du pont, on prendra à droite pour emprunter le parcours jaune (facile) ; à gauche si l' on ose le rouge (difficile),
c' est très correctement renseigné ! Vous nous suivez sur la gauche ???
Une courte vire ramène au dessus du lac dont on s' était alors un peu éloigné ; elle précède une courte ascension d' une paroi verticale menant au plus court des ponts de singe rencontrés sur la Via ... Ce passage ne présente jusqu' alors pas de difficultés particulières .
La sortie du pont s' effectue en gazeuse "désescalade" d' une paroi tout à fait verticale ... redoutable d' autant qu' il faille bien regarder vers le bas, de manière à visualiser où se situent les barreaux susceptibles d' accueillir successivement chacune de nos semelles .
La "désescalade" s' achève à l' endroit même où débouche le "raccourci" précité dans ce récit . Ne reste plus qu' à escalader verticalement,
et par une autre voie (ne présentant là non plus pas de réelles difficultés), l' équivalent de se que nous venions de descendre !
Une courte traversée horizontale vers la droite dépose alors au pied d' un athlétique surplomb
où les bras devraient logiquement être mis à contribution . Il précède un second surplomb bien
moins prononcé .
Relativement court, cet enchaînement constitue néanmoins la difficulté majeure de cette
seconde partie de parcours rouge (bien moins éprouvante selon nous que la première !) .
On atteint alors une large vire .
Elle constitue la fin du parcours rouge . Dorénavant, l' itinéraire emprunté
jusqu' à la sortie de la Via Ferata est commun aux deux parcours .
Cette même vire constitue également le point de départ de la tyrolienne .
La tyrolienne est longue de 70 mètres, elle nécessite l' utilisation d' une poulie de type tandem speed .
Nous n' en avions pas, aussi nous sommes nous contentés d' y observer évoluer le groupe de ferratistes nous précédant .
Une courte "désescalade" amène à un énième pont de singe .
Proposé comme alternative à la tyrolienne, il permet un ultime franchissement
du canyon . A noter qu' il est également possible d' emprunter à partir de ce
même point, un autre échappatoire .
La dernière ascension ne réserve pas le moindre piège, elle coupe l' arrivée de la tyrolienne, et débouche sur un sommet marquant
la fin de la Via Ferrata .
Le sentier de retour est correctement repéré, il suit brièvement la ligne de crête avant de s' enfoncer dans les sous-bois .
Un peu plus bas, on rejoint le chemin emprunté à l' aller ... Après une marche aisée d' une quinzaine de minutes, on atteint
alors le point de départ où stationnent les véhicules .
Vous l' aurez compris cette athlétique, ludique et gazeuse Via Ferrata nous a particulièrement séduits . Nous envisagions y retourner
dès le lendemain afin de tester le parcours "jaune" non effectué ce jour ... la météo en décida autrement !
Ce Topo est issu de notre récit "Un épisode printanier contrarié", rédigé à l' occasion des vacances de printemps 2012 .
Le 25 Octobre 2014, Barbara et moi [Jean-Fi] sommes retournés sur les rives du lac de Villefort . Après avoir à nouveau effectué le tracé "rouge" en tout pile une heure, nous nous sommes élancés sur le tracé jaune, repéré "Facile" (exécuté en 40 min) . Ce dernier itinéraire est également très agréable à parcourir, se rapprochant notamment, au plus près des eaux du lac . Attention, il n' est pas du tout facile ! Moins soutenu que le rouge, quelques passages se révèlent néanmoins athlétiques ; il est par ailleurs, tout à fait semblablement gazeux au tracé rouge ! (Images ci-dessous) . |
Sommaire des récits des Via Ferrata parcourues :
* Départements français 05,06,07,12,15,25,26,30,33 & 34 ; 38,42,43,48,66,73,74 & 88
* A l' étranger