Via Ferrata de l' Escale
Localisation
Département des Alpes-Maritimes (06) .
Située à Peille, un de ces beaux villages perchés de la Côte d' Azur .
A l' entrée du village, sous l' église, prendre à droite une petite route
pour se garer au parking du cimetière . Se rendre dans un premier
temps au bar "l' Absynthe" en empruntant la rue centrale du village,
où l' on s' acquittera de la redevance obligatoire à payer .
Effectuée le 28 Octobre 2009 . Participants : Barbara et Jean- Fi .
Lien vers la carte de "Nos Via Ferrata" .
Informations pratiques
- Hauteur : 230 m ; Longueur : 600 m .
- Approche : 10 min depuis "l' Absynthe" ; Parcours : 1h30 (malgré de gros bouchons) ; Retour : 15 min .
- Altitude maxi : 700 m ; Exposition au soleil : Sud .
- 2 passerelles, 2 ponts de singe, 1 tyrolienne, 2 échappatoires, 1 filet .
- Niveau évalué : Très Difficile .
- Renseignements au bar "l'Absynthe" , tél : 04.93.79.95.75 . Possibilité de location de matériel sur place, qu' il convient de réserver .
- Infos sur le site officiel de la Mairie de Peille ; Droit d' accès : 3 €/personne .
- Bivouac : il nous semble avoir repéré un lieu de stationnement réservé aux CC, à côté du cimetière, derrière la maison de retraite ?!
Approche
On vous renseignera au bar .
Gagner le bas de ce joli village médiéval par d' antiques ruelles .
Il convient ensuite de descendre en direction de la passerelle franchissant
la gorge de Faquin . En empruntant un chemin escarpé , on parvient au
départ de la voie .
C' est très correctement indiqué .
Le Baous de Caster
Cette partie d' itinéraire dénommé le Baous de Caster, débute par le franchissement facile d' une première passerelle longue d' une trentaine
de mètres, encaissée, dans la partie basse du village . Elle permet d' atteindre le rocher situé sur la rive droite du torrent, ayant donné son nom
à ce parcours où débute l' ascension .
Le parcours se développe dans de belles falaises méridionales, offrant quelques passages surplombants nécessitant certaines aptitudes physiques . Puis on franchit une seconde passerelle longue de 32 m, qui la relie à la Barma de la Sié (itinéraire constituant la 2ème partie
de cette Via) . Avant la passerelle, un échappatoire permet de rejoindre directement le village .
Barma de la Sié
Désormais nous évoluions en rive gauche du torrent de Faquin .
L' ascension d' un mur raide, suivi d' une belle traversée, nous menait au niveau du tunnel routier .
Nous abordions alors, un passage particulièrement surplombant, nécessitant une certaine forme de résistance et de détermination .
Il permet le franchissement de la route, empruntant l' extérieur du tunnel .
Ce parcours méditerranéen offre des points de vue remarquables sur le village
médiéval de Peille et ses toits de tuiles provençales .
L' ascension se poursuit plus sereinement remontant sur la droite un système
de dalles . Il subsiste cependant, certaines sections encore bien raides .
Nous débouchions sur une belle esplanade invitant à y faire une halte ... elle semblait d' ailleurs équipée à cet effet !
On peut également quitter ici l' itinéraire, empruntant un échappatoire se trouvant sur la gauche .
Puis, nous remontions une arête en haut de laquelle était tendu un premier pont de singe (court et très stable) permettant d' enjamber d' une façon épurée une brèche de la paroi . Une traversée légèrement descendante mais très aérienne, nous menait ensuite, à la première grotte .
Nous traversions cette première grotte pour en ressortir par une lucarne . Nous poursuivions jusqu' à en rejoindre une seconde,
au pied de laquelle était tendu un filet métallique .
Le Surplomb de la Justice ou
la Dalle de la Morgelle ...
Cela bouchonnait un peu au pied du filet, que tout un groupe de jeunes tour à tour, gravissait .
Deux alternatives sont ici proposées : s' attaquer au filet, ou bien le contourner par la droite en empruntant la Dalle de la Morgelle moins raide , plus facile et plus classique . Malgré l' attente, et parce que nous n' en avions jamais franchi, au cours des nombreux parcours de Via déjà parcourus, nous nous décidions pour le long filet tendu . Il s' escalade face au vide, et réserve quelques passages bien surplombants, notamment
dans les derniers mètres . Il représente un obstacle assez délicat et physique, qu' il convient surtout, de ne pas sous-estimer (un des éléments ayant valu très probablement la cotation TD attribuée à cette Via) .
Barbara ci-contre, observe le redoutable et fameux surplomb de la Justice .
Pendant que nous patientions derrière le groupe de jeunes, plusieurs personnes
semblaient particulièrement souffrir à cet endroit précis ; certains d' entre eux,
ont même renoncé, et ont du opérer un périlleux demi-tour .
Ce n' était pas pour nous mettre en confiance !
De toute évidence, cette option s' avérait très sportive et technique ; elle ne s' adressait
qu' à des spécialistes bien entraînés . Après hésitation, nous nous contentions d' observer
le passage d' un de ceux-ci (en l' occurrence une !) .
Après coup bien sûr, nous le regrettions : nous n' aimons pas du tout, ne pas parcourir
une Via Ferrata dans sa globalité, ou évitant ses parties les plus ardues . Çà laisse comme
un petit goût d' échec et d' inachevé ! Nous savions dès lors, qu' il nous faudrait revenir ...
Personnellement, nous partions à droite, où nous abordions une traversée athlétique et très aérienne : la dalle de la Morgelle .
Nos yeux malgré tout, n' arrivaient pas à se détacher de ce surplomb que déjà, nous regrettions de ne pas avoir tenté .
L' attente et l' observation de ces personnes y échouant, y avaient été pour beaucoup !
Après cette traversée aérienne, des ressauts et des petits murs conduisent à un nouveau pont de singe qui se franchit face au
village . C' est avant son franchissement, en partie sommitale, que se rejoignent les deux tracés (Surplomb de la Justice et Dalle
de la Morgelle) . Plus long, ce nouveau pont est également plus impressionnant que le premier rencontré sur le parcours .
Cela bouchonnait dur ! Cet itinéraire particulièrement sportif n' est pas adapté à une pratique pour débutants ; il nécessite de réelles
aptitude physiques, indispensables pour effectuer ce tracé en sécurité et pouvoir apprécier l' activité . Certains jeunes étaient à bout
de force ; au bord des larmes, certains se sont fait hisser à bout de corde dans cette dernière difficulté : un ressaut raide, une fois
encore légèrement déversant .
Ce bien joli itinéraire s' achève sur la crête de la "Cime de la Morgelle" d' où l' on bénéficie d' un panorama privilégié sur le village
de Peille et la nature environnante . Partant sur la droite, une tyrolienne de 65 m est envisageable (seulement faut-il posséder la
poulie adéquate !) .
Mais cette tyrolienne est tout à fait "shuntable" ; on empruntions personnellement le chemin balisé ramenant directement au village .
Sommaire des récits des Via Ferrata parcourues :
* Départements français 05,06,07,12,15,25,26,30,33 & 34 ; 38,42,43,48,66,73,74 & 88
* A l' étranger